République démocratique du Congo
Un mini "Top Chef" à la française a clôturé cette semaine à Kinshasa une formation en hôtellerie restauration, dans un pays qui manque de professionnels du secteur.
Les participants ont été sélectionnés à l'issue d'un projet lancé par l'ambassade de France, d'un montant de 360 000 euros, mené sur deux ans par l'Institut européen de coopération et développement (IECD) en partenariat avec trois établissements congolais de formation aux métiers de l'hôtellerie restauration.
L'idée était d'insister sur la filière "commis de cuisine", dont les restaurants de la place ont besoin, et la formation des formateurs eux-mêmes. Le tourisme n'est pas développé en République démocratique du Congo, mais le besoin de main d'œuvre qualifiée est criant et l'envie de meilleure qualité réelle.
Dans un salon d'un grand hôtel de Kinshasa, six binômes "professeur-élève" s'activaient mardi à préparer un plat de dorade et gambas et, comme dessert, une tarte aux pommes caramélisées et à la crème prise.
Des chefs, français ou congolais, ont assuré plusieurs modules de deux semaines chacun dans différents domaines, hygiène et sécurité alimentaire, organisation et production culinaire, dressage, etc. Une visite d'études en France a également été organisée.
Parmi les concurrents, Tabita, 20 ans, élève de l'école hôtelière Kimbondo, rêve de devenir "cheffe en pâtisserie". Siméon, étudiant à l'Université pédagogique nationale, veut tout simplement "être le meilleur".
Sa tarte est belle, mais il a eu la mauvaise idée de la décorer avec des feuilles de petits pois. Il a en plus oublié d'introduire de la farine de manioc - le célèbre "fufu" congolais - dans sa recette de poisson, alors que c'était un ingrédient obligatoire.
Au final, le jury de trois professionnels a accordé le premier prix, remis mercredi, à un tandem venu de l'école Kimbondo de Kinshasa.
Parallèlement, divers problèmes ont aussi été soulevés, comme le manque de certification des diplômes ou de matériel de qualité, difficile à trouver au Congo. La capacité financière des jeunes à poursuivre des études, dans un pays dont les deux tiers des quelque 100 millions d'habitants vivent sous le seuil de pauvreté, a aussi été soulignée.
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